ATOMIC : Addiction au traitement dopaminergique dans la maladie de Parkinson: modélisation et identification de cibles thérapeutiques
Programme CPER HaBiSan
Projet cofinancé par l’Union européenne avec le Fonds Européen pour le développement Régional (FEDER) et la région Nouvelle-Aquitaine
La maladie de Parkinson est une maladie neurodégénérative qui touche environ 190 000 personnes en France. Elle est caractérisée par la dégénérescence de plusieurs ensembles neuronaux dont les neurones dopaminergiques dans une région du cerveau appelée la substance noire compacte. Cette dégénérescence entraine des troubles moteurs et cognitifs. Il n’existe pas de traitement curatif pour la maladie de Parkinson. Les traitements actuellement disponibles permettent d’améliorer les symptômes des patients mais sont associés à divers effets secondaires. Ainsi, certains patients peuvent développer une addiction au traitement antiparkinsonien qui entraîne l’émergence d’effets adverses (mouvements anormaux, comportements compulsifs) ayant de graves répercussions sur la qualité de vie des patients. Le but de ce projet est de développer un modèle expérimental d’addiction au traitement antiparkinsonien afin d’identifier les facteurs de risques et les mécanismes neurobiologiques associés, dans le but d’identifier et de valider des cibles thérapeutiques afin de développer de nouvelles stratégies pour la maladie de Parkinson.
Mesure de l’anxiété à l’aide du test d’anxiété clair-obscur. Ce test se base sur l’aversion naturelle des rongeurs pour la lumière. Il fait appel au comportement spontané de l’animal et ne requiert aucune intervention extérieure. Il est réalisé dans une enceinte composé d’un compartiment obscur et un compartiment fortement éclairé (A). L’animal est placé dans le compartiment obscur. Le temps de latence avant la première entrée dans le compartiment éclairé (B) et le temps total passé dans ce compartiment éclairé (C) sont mesurés. Ce test met en évidence une diminution significative du temps passé dans le compartiment éclairé, traduisant une augmentation de l’anxiété chez les animaux présentant une dégénérescence des neurones dopaminergique de la substance noire (alpha-synucléine, *, p<0,05)
Détection de l’ARN messager du récepteur dopaminergique D1 par RNAscope